Voir le menu

Interview d’une senior ayant créé une association après sa retraite

Dans un village pittoresque du sud de la France, entouré de champs de lavande et d’oliviers, se dresse une petite maison en pierre où vit Marianne, une femme lumineuse et pleine de vie. À 68 ans, elle ne laisse pas le poids des années l’alourdir. Au contraire, après une carrière florissante dans le secteur de l’éducation, elle a décidé de se lancer dans une aventure audacieuse : créer une association dédiée à l’accompagnement des jeunes en difficulté.

Lorsque je franchis le seuil de sa maison, je suis accueillie par un parfum de tarte aux pommes qui embaume la pièce, mettant en lumière une autre facette de cette femme incroyablement dynamique. Les murs sont ornés de photos de ses élèves, de voyages et de souvenirs, mais ce qui attire vraiment l’attention, c’est le tableau en lien avec son association. Les affiches de projets, les photos d’événements passés et les remerciements affichés par les bénéficiaires de son aide témoignent de son engagement sans relâche.

La discussion commence autour d’un café fumant. Marianne, avec sa passion contagieuse, raconte comment l’idée de créer une association a pris forme après sa retraite. Loin de se laisser abattre par la routine, elle s’est rendu compte que le besoin d’accompagnement pour certains jeunes était urgent. « J’avais ce désir brûlant de donner quelque chose en retour, » confie-t-elle, ses yeux pétillants d’enthousiasme.

Au fil de notre conversation, elle partage les défis auxquels elle a dû faire face. Les débuts n’ont pas été simples ; il a fallu naviguer dans la bureaucratie des associations, trouver des financements et mobiliser des bénévoles. Mais Marianne, avec sa ténacité, a su fédérer des personnes autour d’elle. « On a tous quelque chose à donner, il suffit de créer le bon espace pour que cela s’épanouisse, » insiste-t-elle. Et les résultats parlent d’eux-mêmes : de l’aide scolaire à l’organisation d’ateliers artistiques, son association a touché de nombreux jeunes en galère, redonnant à chacun d’eux le goût d’avancer.

Ce qui frappe dans son récit, c’est cette capacité à transformer les obstacles en opportunités. Elle évoque l’impact des rencontres forgées grâce à l’association : des jeunes qui, autrefois perdus, ont retrouvé confiance et espoir grâce à des actions collectives. Marianne maître dans l’art de la transmission, considère chaque échange comme une chance d’apprendre, que ce soit de ses bénévoles ou des bénéficiaires.

L’énergie qu’elle dégage est contagieuse, et elle fait rapidement tomber les barrières de la distance générationnelle. « Il n’est jamais trop tard pour s’engager et donner de son temps, » prêche-t-elle avec conviction. Et elle a raison. Nombre de seniors se retrouvent à la retraite avec une mine d’expériences à partager et une volonté de rendre le monde meilleur.

En discutant avec elle, je comprends que pour Marianne, le véritable luxe de la vie après la retraite n’est pas seulement de profiter de ses loisirs, mais de trouver un sens à ce nouveau chapitre. En investissant son temps dans sa communauté, elle a non seulement transformé la vie des autres, mais elle a aussi enrichi la sienne, nourrie d’échanges et de gratitude. À ses yeux, chaque sourire sur le visage d’un jeune est la plus belle des récompenses.

Alors que le soleil commence à descendre derrière les collines, je fais mes adieux à cette femme inspirante, emportant avec moi non seulement son énergie, mais aussi l’écho de son message : il est possible de continuer à avoir un impact significatif, peu importe son âge. Une belle leçon de vie que de nombreux seniors peuvent s’

Leave a Comment